La radioactivité
La radioactivité est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables se désintègrent en dégageant de l’énergie sous forme de rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux atomiques plus stables. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, rayons a, ß-, ß+, ou encore rayonnement X ou neutron. Ces rayonnements sont des rayonnements ionisants qui interagissent avec la matière en provoquant une ionisation. L’ionisation est l’action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un atome ou une molécule. L’atome -ou la molécule- en perdant ou en gagnant des charges n’est plus neutre électriquement. Il est alors appelé ion.
La radioactivité naturelle
La radioactivité naturelle comprend la radioactivité géologique et la radioactivité cosmiques.
La radioactivité géologique est dû aux radionucléides présents dans les roches (uranium, thorium et descendants) est d’environ 0,50 mSv par an en France. Elle peut cependant être bien plus importante dans certaines régions où la roche est très concentrée en substance comme l’uranium ou en thorium (régions granitiques comme la Bretagne, les Alpes, les Pyrénées, les Vosges, la Corse ou le Massif central). A ce rayonnement s’ajoute la présence d’un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore, incolore, insipide : le radon. Il est issu de la décomposition de l’uranium naturellement contenu dans les sols.
La radioactivité cosmiques provient de ce que la Terre est en permanence soumise à un flux de particules en provenance essentiellement de l’espace et du Soleil. Ce rayonnement extraterrestre entraine la production de rayonnements et de particules comme le carbone 14 dans l’atmosphère.
L’exposition humaine à la radioactivité naturelle
L’activité d’une source radioactive se mesure en becquerels (Bq), unité correspondant au nombre de désintégrations par seconde, c’est une mesure objective. L’activité massique ou volumique est souvent utilisée. Elle correspond à l’activité rapportée à la masse (Bq/kg) ou au volume de l’échantillon mesuré (Bq/L ou Bq/m³).
Les doses d’exposition d’un être vivant à la radioactivité sont mesurées par une unité de mesure qui tient compte de l’effet biologique des radiations. Pour les doses d’exposition à la radioactivité qui restent modestes, l’unité significative est le millième de sievert ou millisievert (mSv). C’est une unité de mesure subjectives, non mesurables directement.
Selon une étude de Billon S. et Al sur l’exposition de la population française à la radioactivité publiée en 2005, l’exposition naturelle à la radioactivité représenterait environ 2,5 mSv sur un total de 3,5 au total (données CNRS : la dose naturelle est à 2 mSv et la dose artificielle à 1,5 mSv, la dose artificielle est essentiellement due aux examens et traitements médicaux).
Le gaz radioactif appelé radon est responsable à lui seul de la plus grande part de l’exposition humaine moyenne à la radioactivité, un 34% environ du total en France selon l’IRSN, 42% au niveau mondial selon l’OMS.
Pour ce qui est de la radioactivité cosmique, son importance varie en fonction de la latitude et de l’altitude, par exemple, elle est deux fois plus importante à 1 500 mètres d’altitude qu’au niveau de la mer.
La Radioprotection
Les facteurs qui protègent des radiations sont :
– Distance (entre soi et la source) ;
– Activité (réduire l’exposition au rayonnement le plus nocif, le ?) ;
– Temps (rester le moins longtemps à proximité de la source radioactive) ;
– Écran (entre soi et la source radioactive, le rayonnement a est arrêté par une feuille de papier, le rayonnement ß est arrêté par une feuille d’aluminium, le rayonnement ? est arrêté par de grandes épaisseurs de matériaux denses, comme le plomb).
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